Le samedi 24 septembre à 15 h 30, Les Champs Libres, accompagnés par la Librairie Greenwich, vous invitent à la présentation du nouveau numéro de 6Mois « Iran, les vents contraires » avec la photographe Isabelle Eshraghi qui racontera les coulisses de son reportage Les sœurs d’Ispahan, et Marie Pierre Subtil, rédactrice-en-chef de la revue.
La photographe Isabelle Eshraghi s’est immiscée dans le quotidien de trois jeunes filles d’une famille d’Ispahan en Iran : comment vivent les jeunes Iraniens aujourd’hui ? Où en sont les filles, entre tradition et modernité, au pays des Mollahs ? Son reportage Les sœurs d’Ispahan, publié dans 6Mois, fait l’objet d’une exposition aux Champs Libres depuis le 13 septembre.
Deux fois par an, la revue 6Mois publie 300 pages de photojournalisme. Ces récits décryptent les mutations du XXIe siècle dans le monde et racontent les hommes et les femmes d’aujourd’hui, leurs rêves, leurs cauchemars, les défis auxquels ils sont confrontés.
10, cours des Alliés Rennes, salle de conférences
Entrée libre dans la limite des places disponibles. Réservation conseillée au 02 23 40 66 00
La librairie Greenwich vous recommande M Train de Patti Smith
(Traduit de l’américain par Nicolas Richard)
La couverture nous montre une Patti Smith méditative, assise à son poste d’observation. Une journée qui débute comme chaque matin de manière rituelle – café noir, toasts, ramequin d’huile d’olive – dans un minuscule café de Greenwich Village. Un lieu intemporel au cœur de New York et en même temps à l’écart du monde, un refuge romantique comme tous les cafés chers à Patti Smith. Habitudes d’une vie frugale et solitaire d’héroïne de l’Ouest, avec pour seules ruptures les voyages et les heures à visionner avec passion des séries policières. Car à la différence de Just Kids et l’arrivée de Patti Smith dans le bouillonnement new-yorkais, vécue « avec une joie de gamine », M Train est le livre de la maturité et de l’introspection. Deux livres sur lesquels planent les ombres de deux amours défuntes : Robert Mapplethorpe et Fred Sonic Smith. Installée à sa table de café donc, Patti Smith flotte librement entre passé et présent, entre rêves, curieusement habités par un cow-boy « intensément laconique », et réalité qu’aucune ligne de démarcation précise ne sépare. Une nouvelle journée de réflexion et d’écriture. L’écriture, la littérature, l’art, qui sous-tendent toute sa vie.
Ainsi les voyages, qu’elle effectue pleine d’une dévotion d’adolescente, vers ses autels personnels : de La Caza Azul, maison de Frida Kahlo, au petit cimetière de Larache où repose Jean Genet. Elle en rapporte ici des clichés noir et blanc – son carnet de notes et son appareil Polaroïd ne la quittent pas – qui illustrent son rapport bien particulier aux lieux et aux objets ; peut-être reliés encore d’une manière ou d’une autre aux disparus (une pellicule photographique assez sensible, et ceux-ci apparaîtraient inchangés et bienveillants) : la machine à écrire de Hermann Hesse ; la canne de Virginia Woolf…
Ou encore, son acquisition d’un bungalow séculaire face à l’océan ; elle le baptisera fièrement Alamo pour avoir résisté à l’ouragan Sandy : un autre refuge pour lire, rêver et toujours écrire.
Avec ce M Train, nous visitons : « un monde crée par moi, fragile comme un temple en allumettes. », un temple plein d’une poésie désarmante, avec ses rites, ses reliques, ses saints, et où règne un esprit de liberté et d’indépendance peu commun. Une légère mélancolie aussi, qui tinte doucement, comme une petite clochette en bronze. Comment, dès lors, après deux livres aussi enthousiasmants que Just Kids et M Train, ne pas attendre avec impatience le troisième opus de son autobiographie qui cette fois devrait concerner, dixit Patti Smith, sa carrière musicale.
Les 28 et 29 mai 2016, la Maison de la Poésie de Rennes, accompagnée par la Librairie Greenwich, vous propose son festival de poésie contemporaine les Polyphonies. Pour cette 9e édition, la parole poétique prendra corps à travers la voix d’auteurs venus du Pérou, du Portugal, de France, et explorera encore une fois des territoires bien singuliers dans le jardin de la Villa Beauséjour et sur la Péniche Spectacle amarrée en face.
28 mai
15 h 30
Olivier Deschizeaux est un poète français né à Villefranche-sur-Saône le 30 juillet 1970, au sein d’une famille franco-espagnole. Il vit à Lyon depuis 1994. Il a publié des recueils de poèmes et des poèmes inédits dans de nombreuses revues et il a aussi participé à des livres d’artiste.
16 h 30
Marie Cosnay, née en 1965 à Bayonne, est professeure de lettres classiques, traductrice de textes antiques, et écrivaine. Elle a publié des textes dans de nombreuses revues et une chronique dans le Matricule des Anges.
17 h 30 Festival Off #1 Sessions courtes
Venez découvrir des auteurs de la région qui nous livrent là de courts extraits de leur écriture ciselée et aboutie.
19 h Lecture croisée Jorge Najar-Nuno Judice
Jorge Najar est né en 1946 à Pucallpa, ville de l’Amazonie péruvienne. Poète, écrivain, la majorité de son œuvre a été traduite en français. Depuis 1977, il vit à Paris où il a enseigné et traduit la poésie.
Nuno Judice, né à Mexilhoeira Grande (Algarve) en 1949. Essayiste, poète, écrivain, romancier traducteur et professeur portugais, ses œuvres ont été traduites en Europe et en Amérique latine. Il travaille toujours pour le théâtre.
21 h Festival Off #2 Polyphonies nocturnes
Lectures poétiques, musique, projections : les auteurs et artistes présents tout au long du festival se prêteront au jeu des lectures courtes, croisées, de l’improvisation, de la lecture-concert et du ciné-poésie en live. Une soirée laboratoire à ne pas manquer.
29 mai
15 h
David Dumortier est un poète et un écrivain français né en 1967. Diplômé de l’Inalco, il a vécu en Syrie, en Jordanie et en Égypte, et a longtemps travaillé dans le milieu psychiatrique. Il intervient aujourd’hui régulièrement en milieu scolaire. Il habite aujourd’hui à Paris.
16 h
Découverte des éditions de l’Arbre
17 h
Né à Paris en 1967, Stéphane Bouquet a fait des études d’économie et de sociologie. Critique aux Cahiers du cinéma et scénariste, notamment pour Sébastien Lifschitz, il a animé une émission sur France Culture et a été critique littéraire à Libération.
Toutes les lectures-rencontres sont gratuites
Maison de la Poésie Villa Beauséjour 47, rue Armand Rébillon 35000 Rennes. Tél. 02 99 51 33 32
Bus 8, arrêt Auberge de Jeunesse. M° Anatole France
Le 19 mai à 18 h, l’association Hilvanando la Memoria, les éditions Folle Avoine et la Librairie Greenwich, vous invitent à rencontrer Jorge Eliécer Pardo à la Maison de la Poésie de Rennes.
L’écrivain colombien viendra présenter son dernier livre Les voiles de la mémoire publié aux éditions Folle Avoine.
Témoignage déchirant d’une guerre qui dure depuis toujours, Les voiles de la mémoire donne une voix aux victimes de massacres et d’assassinats brutaux en Colombie. C’est la mort qui parle. Jorge Eliécer Pardo construit des récits d’une énorme charge symbolique inscrite dans les rites qu’accomplissent les femmes pour atténuer la souffrance, conjurer l’oubli et rendre la dignité à leurs morts. Des narrations d’une poésie aussi horrifique que sublime qui font de l’œuvre de Jorge Eliécer Pardo un archétype de l’esthétique de l’horreur.
Né en 1950, Jorge Eliécer Pardo est écrivain, journaliste, réalisateur et producteur de documentaire sur l’art et la littérature pour la télévision publique colombienne. Il est aussi professeur d’université et conférencier.
Il a notamment publié quatre romans La baronesa del circo Atayde (2015), El pianista que llego de Hamburgo (2012), Seis hombres una mujer (1992), El jardin de Weisman (1979). un recueil de poésie Entre calles y aromas qui a reçu le prix National de Poésie en 1985, et un recueil de nouvelle Los Velos de la memoria (éditions Vericuetos), dont il nous présentera la traduction française. En 2013, les lecteurs de la revue Libros y lettras, lui ont décerné le prix National de la Littérature.
Entrée Libre dans la limite des places disponibles.
Maison de la Poésie Villa Beauséjour 47, rue Armand Rébillon 35000 Rennes. Tél. 02 99 51 33 32